Les chroniques de Julien 1 – 3 juin 2021 | Mission APES

Les chroniques de Julien 1 – 3 juin 2021

Bonjour à toutes et à tous,

Je me nomme Julien et je vais travailler pour l’APES cet été comme étudiant d’Emploi d’été Canada. Je serai entre autres responsable des plates-bandes urbaines à côté de la maison scoute et de La Butte, ainsi que du lot-école de l’APES au jardin communautaire du parc Duquet (le lot 15). Je passerai également régulièrement au parc des Cheminots pour rencontrer les jardiniers.Nous nous verrons peut-être un jour ou l’autre ! Vous me reconnaîtrez à ma casquette APES !

Pour toute question, vous pouvez me joindre en envoyant un courriel à jardins@missionapes.org.

N’oubliez pas non plus de nous suivre sur la page FB des jardins et des plates-bandes urbaines : Jardine ta ville Saint-Basile-le-Grand

Et maintenant, voici ma petite chronique hebdomadaire !

En plus de mes tâches déjà citées, afin d’en apprendre davantage sur le jardinage, et aussi de vous fournir des petits trucs et informations, avec des collègues de l’APES, je vais me joindre régulièrement à un groupe de jardiniers impliqués au Laboratoire de permaculture du Jardin collectif intermunicipal Boucherville-Varennes.

Lors de ma première visite la semaine dernière, j’ai eu la chance de discuter avec plusieurs jardiniers d’expérience en permaculture dont monsieur Richard Dufour qui m’a transmis plusieurs de ses connaissances en la matière. En particulier l’importance d’avoir un sol riche en nutriments et donc un sol en santé !

C’est le sol qui compte. Si le sol est en santé, la plante sera belle et la récolte sera bonne.

Voici comment Richard prépare la terre avant de la cultiver (un an avant) :

« Nous utilisons de vieilles boîtes de carton pour ouvrir de nouvelles parcelles de culture sans détruire la précieuse rhizosphère*. Nous recouvrons le sol de cartons bruns, entrelacés, directement sur les herbes à « étouffer ». Ensuite nous recouvrons le tout d’une couche de copeaux de bois récupérés de l’émondage des frênes abattus en raison de l’infestation de l’agrile du frêne et le printemps suivant**, nous avons une super zone de culture riche et grouillante de vie pour planter nos légumes et nos fruitiers. »

*La rhizosphère est la région du sol directement formée et influencée par les racines et les micro-organismes associés qui font partie du microbiote des plantes. (wiki)

** 15 à 20 cm

Étendre du paillis sur la totalité du sol cultivé permet de conserver l’humidité dans le sol, donc de réduire le nombre d’arrosages nécessaires en plus de fournir des nutriments au sol comme de l’azote lorsqu’il se décompose. (Attention cependant à la faim d’azote ! J’en reparlerai plus tard.)

Richard recouvre également les sols argileux de feuilles mortes et de gazon fraichement coupé. La nature déteste le vide. Si on laisse un espace vide, la nature va se charger de le remplir. Donc si on veut éviter les mauvaises herbes, on doit couvrir le sol. Au laboratoire de permaculture, ils essaient d’utiliser au maximum ce que les autres jettent : le paillis (idéalement BRF), le gazon, le carton, les feuilles mortes. Richard nous a démontré qu’on peut obtenir de super résultats avec 0 dépense.

Vive les tomates !

À ma deuxième visite, mardi dernier, j’ai aidé les jardiniers à planter des tomates.

Avant de les planter dans le sol, je devais mélanger deux pelletées de compost à la terre puis creuser un peu en diagonale afin de planter le jeune plant de côté, et ainsi permettre à la tomate d’établir un réseau de racines plus développé et solide que lorsqu’on le plante droit. Pas besoin de tuteur au début, la tomate va se redresser toute seule sous l’effet de la pesanteur. Dans quelques semaines, quand le plant de tomate sera plus grand, on ajoutera un tuteur.

Par la suite, on a recouvert le sol de gazon fraîchement coupé. Attention : on m’a dit de ne pas arracher les feuilles du bas, même si elles seront dans la terre car cela provoque une blessure, et toute blessure est une porte d’entrée potentielle aux maladies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai encore beaucoup à apprendre dans le domaine du jardinage mais je trouve intéressant de partager ce que j’apprends et je suis ouvert à tous vos conseils également!

Je vous laisse sur ce magnifique coucher de soleil sur le fleuve auquel nous avons eu droit !

Julien

 

Ce projet est financé par l’entremise du programme Proximité, en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture, entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec.